Depuis déjà quelques années, certains travailleurs disposent d’une autonomie leur permettant de travailler sur leur ordinateur à l’endroit qui leur convient. La majorité avait opté pour le travail à la maison mais les plus aventuriers s’étaient relocalisés. Avec la pandémie, ce phénomène a pris de l’ampleur et, en quelques semaines, près de la moitié de la population s’est tournée vers le télétravail. Malgré le fait que les restrictions voyages limitent nos déplacements à l’international, plusieurs zones s’ouvrent pour faire place aux « nomades digitaux ». Ça vous tente?
Quels sont les avantages?
On assiste à la création de visas spécifiquement conçus pour les nomades digitaux. En effet, plusieurs pays offrent maintenant la possibilité de s’établir à plus long terme pour travailler à distance. C’est une opportunité pour ceux-ci de compenser les pertes financières qu’aura entraînée la pandémie cette année. Mais pour vous, est-ce que c’est avantageux? Plusieurs raisons peuvent motiver ce choix. D’abord, il est très probable qu’un gain financier puisse être fait là où le coût de la vie est plus bas. Avec un salaire en dollars canadiens et une devise locale plus faible il y aura un décalage entre les cours qui sera possiblement à votre avantage.
Où aller?
Une destination soleil : les Bermudes ou la Barbade vous tentent? Les restrictions pour les visas sont adaptées pour ceux qui souhaitent y aller en tant que nomade digital. Tout dépendamment de l’endroit, vous pourrez facilement obtenir un visa pour 6 à 12 mois. Fermez les yeux et imaginez un moment contempler l’océan de votre bureau et aller nager sous un soleil radieux pendant votre pausecafé!
Destination bas prix : vous souhaitez avant tout y retirer un avantage financier? Pensez à l’Estonie ou la Géorgie. Ces pays sont réputés pour leur faible coût de la vie. Le visa[1] requiert normalement d’avoir un revenu mensuel minimum et de se placer en quarantaine en arrivant. En plus de pouvoir faire gonfler vos économies, en étant immergé dans une nouvelle culture, vous risquez de revenir enrichi d’expériences nouvelles.
Destination Sud : le Mexique et la Jamaïque étaient sur votre liste d’endroits à visiter durant vos deux semaines de vacances annuelles? Maintenant vous avez l’opportunité d’y aller et de connaître le pays audelà du tout-inclus. Ces pays ont rouvert leurs frontières et les travailleurs nomades peuvent obtenir des visas pour y rester pendant plusieurs mois.
Peu importe la destination qui vous intéresse, nous vous conseillons de regarder pour un endroit qui est moins touché par le virus et de vous assurer que des consignes sanitaires sont en place afin de réduire les risques de propagation. Pensez aussi à visiter des destinations normalement bondées de touristes qui sont maintenant vides.
Comment se préparer?
- Consultez les sites gouvernementaux et les recommandations émises par les autorités de la santé pour obtenir l’heure juste avant de prendre une décision.
- Certaines destinations chargent des frais aux nomades digitaux en arrivant sur place. Vérifiez les détails de votre visa et prévoyez l’argent avant de partir.
- Apportez des désinfectants, des masques et un thermomètre. Vous voulez mettre toutes les chances de votre côté et limiter le plus possible les risques de contagion dans votre nouvel environnement.
- Assurezvous d’avoir une bonne connexion internet et prévoyez un plan B si vous avez une interruption de service.
- Magasinez une assurance qui couvre les risques liés à la COVID19. Si vous avez des assurances avec votre employeur, vérifiez si vous êtes couverts même en vous relocalisant.
- Vous allez probablement devoir vous confiner en arrivant donc apportez plus d’argent qu’en temps normal. Vous ne voulez vraiment pas devoir courir une banque ou un guichet pour couvrir les biens et services dont vous aurez besoin dans les premiers temps.
« Les crises, les bouleversements, la maladie ne surgissent pas par hasard. Ils nous servent d’indicateurs pour rectifier une trajectoire, explorer de nouvelles orientations, expérimenter un autre chemin de vie. » - Carl Gustav JUNG
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